Balade de porte a porte

Quoi ? Blaise était dans sa maison. Il rangeait les derniers cartons de son déménagement sur Terre en cette belle journée printanière. Il fut surpris d'entendre sonner quelqu'un à sa porte et s'arrêta.

Dans son petit appartement situé dans le grand centre ville, Blaise rangeait ses cartons. Il devait faire vingt-huit, vingt-neuf degrés dehors mais il faisait tout de même du rangement avec cette chaleur d'été. Il regarda sa montre qui, avec ses aiguilles métalliques, affichait quatorze heures trente. Il ne fut par surpris par l'heure et continua de déballer ce gros carton. Il ouvrit les rabats et enleva le papier bulle qui emballait les babioles qui étaient dedans. Il sourit quand il vit que c'était une figurine, une petite figurine en plastique qu'il avait reçu à ses treize ans par son oncle qui, aujourd'hui, est décédé d'un cancer du sang...

Blaise rangea la vaisselle en porcelaine que sa mère lui avait donné lors de son départ, histoire de pouvoir manger dans quelque chose d'assez propre et non dans ces couverts en plastique qu'on achète pour une poignée de sous au supermarché du coin. Il rangea la vaiselle dans un petit buffet en bois qu'il avait acheté pas cher sur internet. Ah Internet, quelle invention digne d'un génie ! Ces humains, ils étaient forts quand même !

Driiiing ! Driiiiiing ! La sonnette retentissait dans le petit appartement de cinquante mètres carrés. Blaise fit tomber une assiette sur le carrelage de la cuisine en entendant ce bruit aigu. Il grogna et ramassa la vaisselle fendue en deux. Il se releva et s'avança vers la porte d'entrée, en passant par le salon. Il ouvrit la porte en bois et vu une jeune fille.

<< Oui, qu'est-ce qu'il y a ? Vous voyez pas que je suis occupé là ! J'espère que vous avez une bonne raison de me déranger en plein travail, mademoiselle ! >>

Il grogna ces quelques mots. Il vu qu'il y avait un temps magnifique dehors et que c'était fort dommage de travailler en cette si belle journée printanière. Le soleil offrait ses plus beaux rayons aux habitants du quartier et Blaise sentit la légère brise mythique de l'été.

Se méfier des apparences ! Bien que cette expression soit tirée d'un jeu de télé-réalité connu des humains, elle disait vrai. La rencontre que Blaise allait faire allait être... Des plus violentes ! Ou pas...

Blaise regardait les alentours et ces immeubles grouillant de gens, plus terriens l'un que l'autre; et ces maisonettes toutes gentilles abritant des familles modèles, ou presque. Le soleil tapait à cette heure de l'après midi. Blaise se rappela qu'il n'avait rien mangé et son ventre gronda. Il se sentit gêné et se gratta la tête en espérant que la jeune fille n'ait rien entendu.

Un couple d'oiseau vint se poser sur la fenêtre de Blaise qui était entre-ouverte, il sourit en se retournant pour voir d'où venait ces petits 'cris'. L'appartement de Blaise tait fort en désordre et il n'osa pas proposer à la jeune fille d'entrer...

Blaise vit une jeune fille très séduisante se balader dans l'immeuble. En voyant Blaise à sa porte et la jeune fille; elle vint. Blaise soupira, pensant qu'il n'aurait encore pas fini son rangement... La petite brune ( coloration ou pas ? ) regarda Blaise et à en voiir son expression, avait envie de le croquer. Blaise grommela des mots à peine audibles et sourit aux deux jolis demoiselles qui se présentaient devant lui.

La réaction de la 'vampiresse' fut des plus étranges ! Ses yeux virèrent au rouge VIF et elle montra les crocs. Pour se calmer, elle se posa sur un mur de l'immeuble qui s'effondra. Blaise rit devant ce spectacle et déclara:

<< Je crois que si tu me bouffes, tu vas avoir des surprises ! J'suis pas trop comestible, j'suis un sorcier et toi, tu dois être vampire. Quant à toi, en s'adressant à l'autre jeune fille aux cheveux violets, tu dois être une fée, un ange 'fin un truc dans le genre. >>

Après avoir dis ces quelques mots, il regarda sa montre et soupira: quatorze heures quarante cinq. Déjà un quart d'heure qu'il était sur le seuil de sa maison, en compagnie de ces deux merveilleuses créatures. Il leur sourit, toutes deux, et regarda plus particulièrement la petite vampire qui, mais alors pas du tout, ne savait pas se contrôler. Quelle enfant, elle avait beaucoup à apprendre la jolie ! Il rit face à ses propres pensées et repoussa sa mèche violâtre.

Sur le palier de son appartement bien en bazar, il regardait la vampire incapable de contrôler sa soif. Il riait face à cette situation qui, fallait bien dire, comique. Cette gamine ne savait vraiment rien sur ses pouvoirs. Il lui fallait ' a good teacher ' capable de lui apprendre les choses de la vie, hein o/ Blaise dit alors, en s'adressant à la petite aux cheveux violets:

<< Sinon t'as quel âge toi ? Moi j'ai 20 ans. Tu la connais, elle ? Elle est zarbi ta copine, nan ? >>

Il rit à cette fin de phrase car la jeune fille avait bien l'envie de lui sauter à la gorge, au beau Blaise. Bien sur si ça arrivait jusque là, Blaise lui aurait bien flanquer une sphère d'énergie négative dans la tronche, hein. Tout en regardant le spectacle, il sourit...