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 En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len]

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Len Shigure




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MessageSujet: Re: En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len]   En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len] - Page 25 Icon_minitimeMar 3 Fév - 21:06

Rassuré par ce qu'Aoi lui disait, Len lui sourit à son tour, le gardant contre lui en refusant de le lâcher, voulant le garder tout près de lui. Il craignait que la mère ne revienne pour insulter Aoi ou se montrer violente envers lui. Et si jamais elle le faisait, Len n'allait pas rester juste inactif, à la menacer. Cette fois, il agirait. On ne touchait pas à son Aoi sans conséquence aucune.

Se laissant volontiers embrassé, Len passa sa main dans les cheveux de son frère, jouant avec ses mèches de cheveux.


<< Je ... t'as pas trop mal ? Enfin, avec les  c - coups de fouet .. >>

<< N-Non, ça va. Selon comment je bouge ça peut légèrement me faire mal mais ça va, c'est supportable. >>

Ayant rougit de gêne tout comme Aoi en repensant à la soumission dont il lui avait fait preuve, Len le laissa parcourir son cou de ses mains, frissonnant à son contact avant de reprendre une moue sur la défensive en voyant sa mère entrait. Il se méfiait maintenant. 


<< Hum. Donc vous vivrez chacun sous la garde d'un autre après que j'aie accouchée. Oh. Et ça va être un garçon mi - démon. >>

Len hocha simplement la tête sans rien dire, laissant sa mère sans rien dire en retenant le prénom de son futur petit - frère mais aussi en retenant le fait qu'ils allaient être séparés dans neuf mois. Ils se verront certainement au lycée, mais ils ne seront plus autant ensemble qu'avant. Et cela déprimait Len d'avance.


<< NiiChan. Ca veut dire que .. j'vais être grand - frère ? Comme toi ? Tout comme toi ? >>

<< Oui. Tu vas être tout mignon en grand - frère ! >>

Len fit un grand sourire à Aoi, lui ébouriffant les cheveux avant de finalement perdre son sourire en repensant aux paroles de sa mère. Il poussa alors un soupir, regardant tristement Aoi.


<< Ah ... J'ai pas envie qu'on soit séparé moi ... Et puis j'ai pas envie de te partager ! T'es rien qu'à moiiiiiiii ... >>

Len serra alors Aoi contre lui d'un air ultra possessif, nichant sa tête dans ses cheveux en respirant son odeur. Mais il le faisait aussi pour changer de sujet, ne voulant pas penser à la séparation au risque de se mettre à déprimer devant Aoi.


<< T'es ma propriété à moiiiiiiiiiii ... >>
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Aoi Shigure

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MessageSujet: Re: En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len]   En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len] - Page 25 Icon_minitimeMar 3 Fév - 21:46

<< NiiChan. Ca veut dire que .. j'vais être grand - frère ? Comme toi ? Tout comme toi ? >>

<< Oui. Tu vas être tout mignon en grand - frère ! >>


Souriant tranquillement en le laissant me décoiffer, je le fixai longuement et commençai à mon tour à perdre mon sourire. Ah. Moi qui avait voulu ne pas y penser. Ca allait me déprimer. On avait neuf mois avant d'être tranquilles. Enfin, c'était censé être ça. J'avais cru entendre parler que les démons grandissaient beaucoup plus vite que nous, simples neko ou même humains.


<< Ah ... J'ai pas envie qu'on soit séparé moi ... Et puis j'ai pas envie de te partager ! T'es rien qu'à moiiiiiiii ... >>



<< Ehehe .. T'AS PAS LE CHOIX ! Aniki ~ >>



Changeant ensuite de sujet pour ne pas m'attarder dessus, je le serrai longuement contre - moi. Puis, déposant un baiser dans son cou, je fermai les yeux avant de sursauter en entendant ma mère rentrer une nouvelle fois, me tournant vers elle d'un air curieux. Ma naïveté d'enfant faisait que, malgré tout, je pardonnais facilement aux personnes de ma famille.


<< Oh. Aoi, tu viendras avec moi et mon amant. >>


<< A - Amant .. ? >>


<< Ouais. Le père de Chi. >>


Ouvrant la bouche, je finis par hocher la tête silencieusement, la regardant partir. Puis, quittant les bras de Len, je regardai le calendrier et fis la moue dans mon coin. Partant prendre mon sac de cours, je l'attrapai avec difficulté et me mis contre le torse de l'adolescent, un cahier sur mes jambes. Regardant tous les kanjis, je ramenai le stylo à mes lèvres puis levai la tête pour demander de l'aide à mon cher frère :


<< Ah ! NiiChan ! J'ai trouvé un stage en cuisine en faite ! Ca va être trop trop trop bien OniiChan ! >>
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Len Shigure

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MessageSujet: Re: En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len]   En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len] - Page 25 Icon_minitimeMer 4 Fév - 12:49

<< Ah ... J'ai pas envie qu'on soit séparé moi ... Et puis j'ai pas envie de te partager ! T'es rien qu'à moiiiiiiii ... >>

<< Ehehe .. T'AS PAS LE CHOIX ! Aniki ~ >>


<< Maiis ... Appelle moi OniiChan euh ... >>


Faisant la moue comme un enfant en serrant Aoi contre lui, Len frissonna au baiser qu'il reçu dans son cou avant de sursauter en laissant ses oreilles de chat se mettre d'elle - même en arrière quand leur mère arriva. Contrairement à Aoi, Len était méfiant et ne pardonnait pas facilement, encore moins à ceux qui s'en prenait à son petit - frère. Alors dès que sa mère approchait, Len se mettait sur la défensive, prêt à défendre son frère ou a attaquer pour se protéger de sa mère si jamais elle décida de s'en prendre à l'un de ses deux premiers fils.



<< Oh. Aoi, tu viendras avec moi et mon amant. >>

<< A - Amant .. ? >>

<< Ouais. Le père de Chi. >>


La première pensée de Len fut qu'au moins, il n'aurait pas à supporter sa mère puisqu'il serait avec son père, qu'il respectait et avec qui il était obéissant. Sa seconde pensée, fût qu'en plus de se dire qu'il allait être séparé d'Aoi, ce dernier allait devoir vivre avec un inconnu total. Len espérait que l'amant de sa mère soit quelqu'un de doux et gentils, afin qu'Aoi ne vive pas dans la peur et l'angoisse, et que leurs futur petit - frère ait une vie décente.

Regardant Aoi quitter ses bras, Len fit la moue le temps qu'il prenne ses affaires avant qu'il ne repasse ses bras autour de sa taille pour l'avoir contre lui quand il revint sur ses jambes. Il prit également un des crayons d'Aoi qui trainait pour l'aider avec les Kanji, les retranscrivant en katakana ou hiragana pour qu'il comprenne plus aisément les phrases.



<< Ah ! NiiChan ! J'ai trouvé un stage en cuisine en faite ! Ca va être trop trop trop bien OniiChan ! >>


<< Oh ? C'est quand ? Je pourrais venir te stalker ? >>


Faisant un grand sourire innocent, Len posa un regard sur le cahier d'Aoi, lisant rapidement le contenu sous ses yeux et, par réflexe, corrigeant ses fautes s'il y en avait, avant de se rappeler que lui - même, avait des devoirs à faire qui trainait dans sa chambre, qu'il n'avait toujours pas fait, et qui n'était pas du tout avancé. Il poussa alors un long, long soupir désespéré. Il n'avait absolument pas envie de travailler. Ce qu'il voulait pour le moment, c'était profité d'Aoi, pas travailler bien qu'il savait d'avance qu'il irait les faire puisqu'il voulait maintenir un excellent niveau dans ses études afin d'entrer dans de bonnes écoles et faire le métier qu'il aimerait. De plus, il était l'un des meilleurs de sa classe, il ne pouvait pas se permettre de perdre " ce rang " de bon élève.



<< Ah ... J'ai pas envie de faire mes devoirs moi ... >>
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Aoi Shigure

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MessageSujet: Re: En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len]   En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len] - Page 25 Icon_minitimeDim 8 Fév - 17:07

Me contentant d'un sourire en guise de réponse, j'avais fini par laisser le temps passer, bien vite étant donné que le démon qui vivait en ma mère grandissait à une vitesse folle, au point qu'elle accouche après à peine un mois de grossesse. Comme quoi, on vivait dans des mondes beaucoup trop différents pour s'entendre. 
Puis, mes parents divorcèrent et nous séparèrent, moi et Len, de sorte à ce que je vive avec mon "beau - père" et mon petit frère, qui, après une semaine, avait déjà été doté de paroles et pouvait tout faire comme un petit enfant de trois ans. 


Et donc, chaque jour d'école, je venais voir Len et le saluai, je rattrapai tout le temps qu'on perdait à vivre chez des parents différents même si je ne lui racontais pas grand - chose de ce que je pouvais vivre moi. Mais c'était ainsi.
Ensuite, on se vit le week - end, passant le plus clair de notre journée dehors à parler. Et c'était ainsi que j'avais mon petit - frère, déguisé en mage, dans mes bras, l'aidant à aller voir son plus grand - frère. 


<< Oh ! NiiChan ! Ca va ? Regarde regarde, Chi a encore grandit ! >>


Souriant faiblement, je laissai celui - ci arborer un air fier et pris tranquilement la main de Len dans la mienne. Je ne le paraissais pas, mais j'avais du mal à vivre sans lui, et les cernes pouvaient certainement le démontrer. Mais, pour ne pas l'inquiéter encore plus qu'il devait déjà l'être, je me contentais d'un bref sourire. Après tout, je ne voulais pas qu'il soit au courant de l'enfer que je pouvais vivre à la maison, par rapport au vieux démon alcoolique qui m'utilisait en souffre - douleur et ma mère qui m'accusait de tout.


<< Chi, dis bonjour à NiiChan. >>


<< ... OniiChan. Je veux pas l'appeler toi comme ! >>


<< "Toi comme" .. ? Tu peux l'appeler ... mh .. NiiChan ? Sans le "o" ? >>


Le regardant bouder dans son coin, j'adressai un faible sourire amusé et le portai dans mes bras pour le montrer au blond. Le petit frère ? Eh bien, il me ressemblait plus à moi qu'à lui, mais c'était à cause de sa nature démone. Il avait des cheveux châtains foncés, aux mèches légèrement blondes, prouvant qu'il tenait bien de sa mère malgré tout. Ensuite, ses grand yeux bleus faisait qu'on était trois frères au même point commun, les yeux. 
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Len Shigure

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MessageSujet: Re: En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len]   En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len] - Page 25 Icon_minitimeDim 8 Fév - 17:50

Séparé d'Aoi un mois après les évènements, Len partit donc vivre avec son père. En soit, il n'avait aucun problème. Il obéissait toujours de manière exemplaire à son père et gardait un excellent niveau scolaire. Mais plus le temps passait, et plus il souffrait de la séparation avec Aoi. Autant il le voyait en cours ou durant la semaine mais, une fois chez lui, seul, et sans rien à faire, il s'ennuyait. En temps normal, il aurait lu ou serait partis flemmarder dans son lit, mais plus maintenant. Quand il n'avait plus rien à faire, il s'asseyait quelque part et fixer le vide sans émotion particulière, ayant l'esprit totalement vide. Au début cela restait rare, mais plus cela passait, et plus c'était souvent. Rajouté à cela le fait que Len commençait à mal dormir et moins mangé, on pouvait affirmer facilement qu'il commençait à ne pas supporter sa séparation avec son âme soeur.

Mais Len ne montrait rien à Aoi. Il se forçait toujours à sourire et a paraitre enjoué et de son caractère habituel, encore plus devant Chi pour avoir le bon rôle de l'ainé de fratrie. Ainsi, dès qu'il voyait Aoi et Chi, Len souriait, taquinait et plaisanter comme il le faisait avant. Mais sa véritable humeur n' y prêtait pas réellement.


<< Oh ! NiiChan ! Ca va ? Regarde regarde, Chi a encore grandit ! >>

<< Eeeh ? Mais il va finir par te dépasser si ça continue ! >>

Serrant tranquillement la main d'Aoi dans la sienne, Len rigola tranquillement à l'air fier qu'avait Chi de grandir aussi vite et il s'en amusa en le décoiffant affectueusement, aimant forcément son petit - frère même s'il n'avait pas le même père et même s'il ne le voyait pas souvent. Et autant dire que Len se montrait toujours affectueux et tendre au possible dès qu'il voyait Chi. Il restait son grand - frère, alors Len prenait soin de lui comme il le pouvait.


<< Chi, dis bonjour à NiiChan. >>

<< ... OniiChan. Je veux pas l'appeler toi comme ! >>

<< "Toi comme" .. ? Tu peux l'appeler ... mh .. NiiChan ? Sans le "o" ? >>

Souriant de l'air boudeur de Chi, Len chercha un compromis avant d'en trouver un, le proposant alors à Chi.


<< Tu peux m'appeler Aniki si tu veux. >>

Puis, se rappelant des moues qu'il faisait quand Aoi l'appelait ainsi, Len fit la moue en le regardant dans les yeux.


<< Mais toi ça reste OniiChan hein. Va pas croire que tu peux m'appeler comme ça parce que je le propose à ChiChan hein ! >>

Len tira alors la langue à Aoi pour le taquiner avant de réfléchir à ce qu'il pourrait bien faire avant de voir une affiche parlant d'un manège. Il pointa alors l'affiche du doigts en regardant ses frères.


<< Vous voulez y aller ? >>
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Aoi Shigure

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MessageSujet: Re: En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len]   En ce jour de Saint Valentin, les cris d'agonie s'échappent des maisons. [PV Len] - Page 25 Icon_minitimeDim 8 Fév - 18:03

<< Tu peux m'appeler Aniki si tu veux. >>


e<< A - Aniki .. ? C'est quoi ça ? A ... An ... AnChan ! >>



<< "AnChan" ?! Mais tu l'appelles comme une fille Chi ! >>


Souriant d'amusement, je me mis à bouder Len dans mon coin quand il m'interdit de l'appeler Aniki. Puis, tournant mon regard vers l'affiche de manège, je laissai un regard émerveillé se former, serrant la main de Len contre la mienne avant de sourire faiblement. Serrant le plus petit dans mes bras, je le regardai hocher vivement la tête, retirant son chapeau de mage pour montrer sa tête au blond :


<< NiiChan. Regarde, c'est trop mignon ! Il a un grain de beauté sur le coin de l'oeil ! >>


<< C'est pas un grain de beauté ! C'est point de magie ! Il .. Il ... eto ... Il renforme magie ! >>


<< Eh .. ? Tu voulais pas dire "il renforce" plutôt ? >>


Parlant ensuite avec Len de ce que j'avais pu faire dans la semaine, je passai calmement à une maison hantée, forçant Len à nous suivre. "Si jamais Chi se perdait" après tout. Ou si jamais on se perdait tout les deux. Enfin bon. C'était une excuse comme une autre pour l'avoir avec nous. Et ainsi, on l'incita à passer la tête la première dans plusieurs pièces plus effrayantes les unes des autres, des mains, des algues, des pattes venant nous faire frissonner.
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